Gravés sur des parois rocheuses ou sur des poteries en terre cuite, les témoignages de l’intérêt de
l’homme pour les plantes se perdent dans les méandres de la préhistoire. Durant des milliers
d’années, elles ont constitué sa principale source de remèdes contre de nombreuses maladies qui
n’ont cessé de l’affecter au travers de son histoire. Avec l’avènement de la médecine dite
“scientifique” vers la fin du XIXe siècle et la découverte de médicaments “miracles” (antibiotiques,
sulfamides,… ), la phytothérapie prit l’allure douteuse d’une pratique de bonne femme, aux vertus
incertaines.
Mais les effets secondaires des nouveaux médicaments de synthèse s’étant rapidement révélés, on a
commencé de nouveau à se tourner vers les plantes médicinales. Depuis les années 70, l’usage des
plantes à des fins thérapeutiques rencontre un regain d’intérêt incontestable. Plus qu’un effet de
mode, il traduit une volonté profonde de retour vers la nature et s’appuie sur des bases solides et
scientifiquement contrôlées.
De nos jours, les progrès constants de la phytothérapie, en particulier l’identification de nouveaux
principes actifs, la découverte de nouvelles propriétés pharmacologiques, des formes d’utilisations
nouvelles, plus pratiques, plus adaptées et plus efficaces, et les effets néfastes de certains
médicaments de synthèse ont contribué notamment à faire de celle-ci une médecine à part entière
et à présenter les plantes comme d’authentiques médicaments.
jeudi 10 septembre 2009
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