lundi 14 septembre 2009

Phytoreponse : PROSTATITE AIGUE

La prostatite aiguë, une infection à ne pas négliger :


A l’instar des cystites chez la femme, les prostatites aiguës traduisent le plus souvent une infection bactérienne, le plus fréquemment des bactéries d’origine intestinale. Mais la fréquence de ces infections masculines reste moins importante, car l’urètre, chez l’homme, est plus long que chez la femme. Certaines pratiques sexuelles (rapports anaux), des anomalies acquises ou congénitales de l’appareil urinaire (rétrécissement ou obstruction de l’urètre, anomalie de la vessie,...), des manoeuvres instrumentales urologiques (biopsie de prostate, fibroscopie, sondage urinaire) peuvent favoriser ces prostatites.

"Les symptômes sont les mêmes que pour un syndrome grippal, associés à des signes urinaires : une fièvre importante (39°C) avec des frissons, accompagnés de douleurs ou de brûlures à la miction, d'envies plus fréquentes, d'une gêne voire d'une douleur au niveau du périnée" déclare le Dr Patrick Coloby.

Outre ces symptômes, le diagnostic repose sur la palpation de la prostate qui est douloureuse et éventuellement la présence d’urines troubles. Des examens complémentaires peuvent éventuellement chercher à identifier les germes concernés.

L'absence de traitement peut conduire à des complications qu'il ne faut pas négliger. Selon le Dr Coloby, "c'est une urgence médicale dans la mesure où il s'agit de l'infection d'un tissu. Si on ne la traite pas rapidement on s'expose à des complications, un abcès de la prostate, voire une septicémie". Le traitement repose essentiellement sur des antibiotiques pendant 3 ou 4 semaines. "Après le traitement de l'épisode infectieux, il est utile de faire un bilan à la recherche d'une cause favorisante et notamment d'une anomalie acquise ou congénitale de l'appareil urinaire, permettant ainsi d'éviter ou de diminuer le risque de récidive" précise le Dr Coloby.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire