lundi 14 septembre 2009

Phytoreponse : PROSTATITE CHRONIQUE

La prostatite chronique reste plus mystérieuses :


Les symptômes de la prostatite chronique sont moins spécifiques : gêne ou douleur périnéale, qui irradie dans les bourses ou dans la verge. Autant de signes qui peuvent angoisser le patient. Selon le Dr Coloby, "Devant la constatation de ces douleurs pelviennes, la première question à se poser est de savoir s'il s'agit d'une prostatite chronique bactérienne ou d'une prostatite chronique non bactérienne. Pour le savoir, on fait des prélèvements de sperme et d'urine, ou de sécrétions prostatiques après massage prostatique".

Le traitement des prostatites chroniques bactériennes est la prise d’antibiotiques pendant 8 semaines au terme desquelles, une guérison peut être obtenue. Mais si aucun germe n’est détecté, l’inflammation reste en partie mystérieuse. On soupçonne généralement une mauvaise coordination entre la vessie et le sphincter urinaire ou les fibres musculaires de l’urètre, l’influence du stress sur le tonus musculaire…

Il est important, dans les deux cas, de prendre le temps de parler avec le médecin pour tenter de déterminer ensemble quels sont les facteurs en cause (facteurs urinaires, alimentaires, sexuels, influence du stress, de la pratique sportive, notamment du vélo) dans le déclenchement des douleurs. La prescription d’alpha-bloquants qui permettent une amélioration de la miction donne parfois de bons résultats, en cas d’inflammation. Les anti-inflammatoires et les antalgiques soulagent, les thérapies contre le stress ont prouvé qu’elles donnaient de bons résultats.

À chaque patient son traitement, à discuter ensemble et longtemps avec l’urologue.

1 commentaire:

  1. "À chaque patient son traitement, à discuter ensemble et longtemps avec l’urologue."

    Je reste très sceptique car ayant consulter in urologue qui me suit depuis plus de 20 ans pour une polypose vésicale et m'a opéré plusieurs fois, je lui ai parlé de mes douleurs type-brûlures dans le pénis. Il m'a fait un toucher rectal, a trouvé ma prostate de taille normale, lisse, souple et non douloureuse au toucher.Il m'a dit finalement "je penche" pour la pathologie de La Peyronie (qui est celle du pénis courbé) que je suis convaincu de ne pas avoir? Et on en est resté là.
    Je ne suis pas persuadé que les urologues qui sont avant tout des chirurgiens soient les mieux placés pour soigner une prostatite chronique non bactérienne.
    Alors que faire ?

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